04/07/2014

[Post : 17-05-14(title:Grande Finale); Attempt 3603]

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17 mai 2014

Je me meurs.

Je n'ai plus beaucoup de temps avant de m'évanouir et de ne plus jamais me réveiller, ainsi il est l'heure de vous divulguer la fin de mon récit. La fin de mon histoire, de ma vie.

L'opération contre l'OSE se déroula la nuit du 16 mai 2014. Mes troupes, mes armées, mes amis et moi-même étions tous en route vers ce que l'on appelle la plateforme de l'OSE.

Peut-être cette appellation de leur quartier général vous inquiète ou alors ne vous dit pas grand chose, laissez-moi vous éclairer. L'OSE est une armée indépendante qui tente de donner le contrôle des mers aux humains en combattant les monarchies et gouvernement marins pré-établis. Il leur faut un accès constant à l'eau. Voici pourquoi leur forteresse est directement au centre de l'océan atlantique. Si j'aurais la possibilité d'utiliser MS paint, je vous en ferais bien un schéma, seulement, je suis en train d'écrire ceci sur une vieille console qui écrit en vert flash sur un fond noir, je ne suis même pas certain si ce message atteindra mon blog... en fait je l'écris plutôt pour moi.

Car pour une fois dans ma vie je veux finir quelque chose que j'ai commencé.

Enfin, retour à notre épopée sanguinaire.

Vers minuit dans ce fuseau horaire, nous avons atteint la base sur nos canots, dans nos navires et dans nos sous-marins. Les missiles furent lancées dès notre approche. Des centaines de milliers d'animaux marins diverses nagèrent plus vite que n'importe quel projectile humain pour apporter à leurs ennemis leur rédemption, leur vengeance. Le sang coula, nous le vîmes, moi et Petit-Canard, de des dizaines de lieues, sur notre vaisseau-mère, le Narvalia. Mon compagnon me fit un signe de main et sautai à la mer pour atterrir sur un canot d'africains. Il semblait sûr de lui, guidant son armée foncée vers la victoire.

Je tentai moi aussi de sauter par dessus bord mais une nageoire agrippa. Je me retournai pour voir ma douce princesse, les yeux mouillés, qui me dit :

«Attention...»

C'est après ce mot sage, que j'embrassai ma nouvelle bien-aimée pour aller au front, tel un leader colossale.

Une fois sur la plateforme, c'est le bruit intense des coups de feu, la transition entre le calme sous la mer et le vacarme des fusils qui me fit mon premier choc. Je m'armai de ma mitrailleuse automatique que j'avais soigneusement attachée dans mon dos et débuta mon massacre. Les corps faibles et squelettiques des humains tombèrent comme des dominos. Mon rire gras couvrait presque entièrement le brouhaha causé par mon arme. Je salivai devant autant de violence, je sentais une partie cachée de moi faire surface, une soif de puissance qui enfin trouvait une source assez grande pour se désaltérée. Je me sentais comme un nouveau moi-même, plus sale, plus animal. Je me trouvai enfin dans un état qui me semblait familier malgré le fait qu'il m'était jusqu'alors inconnu.

Et soudain, désillusion.

Je vis autour de moi mes camarades tomber de la même manière que les hommes. Je les vis tomber, tomber comme des mouches les uns après les autres. Je vis que le combat n'était pas en notre faveur et je réalisai que nous allions perdre. Et alors je vis ce que je ne voulais pas voir.

Je vis Petit-Canard, qui était il y a de ça une heure si souriant, si confiant, perdre sa raison, je le vis verser des larmes devant la chute de ses compagnons et je le vis prendre son fidèle Colt 45 et le porter à sa bouche.

Jamais, jamais je ne souhaite à qui que ce soit de voir ceci de son ami. Je restai bouche-bée et mais l'effleuration d'une balle me fit reprendre conscience. Je courrai vers mon compagnon pour constaté, alors que j'étais encore loin de lui, que «lui» devenait désormais «son cadavre». Je m'éloignai.

Sous la pression du combat et sous la morale tombante, je me souvins de ma mission et levai les yeux vers une grande salle vitrée, au centre de la plateforme. J'y aperçut ma cible, Monsieur S.

Les cadavres et les humains parsemait mon passage, mais ces pauvres obstacles n'était rien contre ma rage de finir cette guerre. J'ouvris les grande porte de la plateforme et m'apprêtai à monter les marches quand, pour une dernière fois cette journée. une nageoire me força à demeurer à cet étage. Rutabaga était là, devant moi. Elle n'était plus sur le Narvalia, elle tenait à m'aider jusqu'à la fin et en bon chef, je lui dis que j'étais d'accord, qu'elle pourrait m'aider à confronter mon ennemi. Ensemble, nageoire dans la nageoire, nous escaladions cet escalier, alors que dehors, nos troupes marchaient toujours contre ceux qui nous semblait il n'y a de ça pas si longtemps invincibles et intuables.

Nous ouvrîmes, tout le deux, en même temps, les portes vers la salle de commande. Ensemble, nous vîmes Monsieur S., debout, qui me fixait, seul. Après un long soupir, il leva son pistolet vers ma tête, alors que je marchais toujours vers lui, et débuta son speech.

«Narval. Narval Solitaire. Tout aurait été tellement plus simple si tu serais mort dans l'espace.»

«Pourquoi vouloir les mers ?»

«Pour le bien de tous.»

«Vous tuer des animaux marins pour ça.»

Il soupira encore.

«Oui, mais ça ce n'est que car toi et ton père aviez tout fait pour créer une rébellion, pour ne pas qu'ils acceptent leur destin.»

Je serrai ma nageoire.

«Ce ne sont pas que les narvals qui se sont rebellé. Les morse aussi l'ont fait.»

«C'est d'ailleurs pourquoi il n'y en a plus qui sont contre nous.»

«C'est faux, la Princesse Rutabaga est encore en vie.»

«Comme je l'ai dit, mon petit Narval, il n'y en a plus qui sont contre nous.»

Dans une ellipse de confusion, je sentis comme deux grandes lames me percer le dos, puis se retirer. Je ne sentis pas tout de suite de douleur, et donc je ne fis que me retourner pour voir Rutabaga, les dents pleines de sang. Je m'écroulai.

«...Pourquoi ? Pourquoi Ruta ?»

«...J'ai besoin des humains Narval... eux seuls peuvent m'aider à repeupler les morses... C'est ce qu'ils m'ont promis...»

«...Non Ruta... Ils se servent de toi...»

«Non Narval, Monsieur S. sait comment les ramener. Les humains ne veulent pas leur mort, ils veulent juste un certain contrôle. Ils veulent de l'ordre. Il y en a encore en captivité, ils peuvent être ramené en mer...»

«Ruta... tu ne comprends pas...»

«...quoi Narval ?»

«C'est l'OSE qui a éliminer les morses. Il n'y en a pas en captivité.»

Je vis le choc dans le visage de ma précédente compagne... Je compris alors qu'elle s'était bien fait jouer d'elle. La rage remontai en moi comme un flot de puissance et l'adrénaline me permis de me dresser. Ensuite, ne cherchez jamais à me demander pourquoi mais sous un afflux de force, je pris Ruta et la lançai par la fenêtre. Ensuite, action.

Je sautai sur Monsieur S. et le frappai à mainte reprise au visage. Je le croyais K.O. mais non, ce salaud est plus fort que les faibles humains. Il me prit et me lança de toute ses forces, mon corps fracassa le mur de béton et le fit éclater. Son lourd poing démembra ma queue alors que je tentai d'esquiver son assaut. Il tenta d'attraper mon cou mais j'utilisai mes nageoires pour lui casser le bras. Pourtant, ce mastodonte me voyait venir et me fit un coup de genou qui me fit percer le plafond avant de retomber sur le toit. Je me redressai encore et vit mon adversaire sortir du toit le poing vers les airs, désormais sans chemise. Il s'élança vers moi et pus prendre mon corps afin de me faire ce que j'appelle un «Elbow Drop» en direction du sol, ce qui créa un nouveau trou par terre. Nous étions de retour dans la salle de commande, tout le deux un peu désorienter. Il fonça de nouveau vers moi, avec une grand enjambée cette fois-ci, mais je pus attraper fermement son pied et le casser. Il tomba par terre et se releva lentement mais ce court instant fut assez pour me laisser le temps de lui transpercer le cœur à l'aide de ma défense.

Et c'est alors qu'il tira trois coups de pistolet dans mon abdomen avant de tomber et mourir.

Je ne pus que me diriger, en rampant, vers l'unique console encore intacte. Je pris le clavier et le mis par terre, et c'est ainsi que j'ai débuté l'écriture de ce message.

On passe désormais de l'imparfait et du passé simple au présent.

Voici donc mon message d'adieu :

"Ainsi, c'est la fin. C'est donc défense brisée et baignant dans mon propre sang que je termine ce tout dernier message.

Je ne veux pas être sauvé, même si cette blessure non-létale pourrait être soignée, je préfère mourir ici égal à mes soldats se battant pour notre juste cause. Je ne vaux pas mieux que n'importe lequel d'entre eux. Je laisse cette plaie béante me consumer à petit feu.

Je ne sais pas ce qui se passera par la suite. Rutabaga risque de prendre le contrôle des mers. Je ne sais pas si elle tentera d'exterminé les humains, si même elle réussira si c'est le cas, et honnêtement, je n'en ai plus rien à foutre.

Je vais m'éteindre, ici et maintenant. Dans 30 ans, plus personne ne se souviendra de moi, et c'est bien comme ça. Je ne suis pas un héro.

Plus j'y repense, plus je me dis que Robert avait raison. "Ce n'est pas en asséchant la rivière qu'on achève la mer." Je peux bien faire un assaut contre qui je veux, je n'en supprimerai pas pour autant les conséquences.

J'ai forgé mes propres choix en suivant ma seule volonté. Seulement, dans l'ultime moment, ce sont ces choix qui m'auront forgé et non l'opposé.

Je ne souhaite ma vie à personne, pourtant je n'ai aucun regret. C'était divertissant d'écrire ici, deux années complètement folles. Mais, je dois y aller, car ce n'est pas seulement la fin de ce blog mais aussi ma fin à moi.

Adieu, cher lecteur anonyme.

Merci."
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