29/04/2014

Collaboration arctique

17 avril 2014

Non, non. Je suis en vie. Je suis plus vivant que je ne l'ai jamais été.

Mon nom est Narval Solitaire et je suis un conquérant, appuyé par toute la Terre.

Cher lecteur anonyme, voici le début de ma légende :

À bord de mon sous-marin, aux côtés de mon fidèle prince éthiopien, nous heurtâmes un mur. Ce mur, c'était ce que je crois être le Groenland.

Pour faire histoire courte, nous marchâmes plusieurs kilomètres, suivant les cris de guerre marins, venant du Nord. La neige ne me dérangeait plus, après mes folles mésaventures passées. Ce n'est pas le froid qui tua mon père, la crainte n'était donc pas présente en ce jour annonçant une victoire.

Au sommet de la falaise la plus haute que jamais mes pauvres yeux ne virent, je dominai littéralement des centaines de milliers de narvals. Ils ressemblaient aux vaisseaux que je vis, il y a de cela si longtemps. Près de mon ami, je brandis la tête de mon défunt oncle et la jeta à la mère. Ces fourmis (car c'est de quoi ils avaient l'air, du haut de mon perchoir), débutèrent leur réaction par des questions et des chuchotement. Les plus gras réalisèrent alors ma supériorité et tel un orchestre, un opéra des mers, les narvals crièrent mon nom.

Donc, oui, je suis devenu le Roi des narvals.

Je suis le Roi des Mers.

Merci.

À mon retour, qui fut, lui aussi, très long, j'avais une nouvelle armée à ma disposition, une armée qui, à elle seule, surpassait en nombre l'armée que j'avais déjà acquit. Vous savez ce que cela veut dire ? Ça veut dire que j'ai désormais la force nécessaire pour annihilé Monsieur S.

Annihiler, j'aime ce terme. Je vous en donne une description trouvé sur L'internaute. Détruire, réduire à néant. Ça signifie que, en image figurée, je vais prendre ce cher demeuré de S dans mes palmes, et je vais l'écraser pour en faire une poussière fine que je vendrai à un crackhead, vibrant de convulsions sur un trottoir d'une petite ruelle dans Chicago.

Tout ça pour dire que je domine le monde, et bientôt le reste. J'ai hâte.

Et donc, je suis ici depuis un bon bout de temps. Je n'ai pas pus écrire ici pour la raison suivante : je suis chef de commando d'opérations spéciales. Je me dois de planifier mes attaques. Je n'ai plus de temps libre. Mais, ce soir, les plans furent décidé. Nous attaqueront dans les jours à venir. Oui, j'ai dit nous attaqueront. Ce n'est pas une faute d'orthographe. Je ne voulais pas dire «betterave». En fait, même si j'avais voulu dire le mot «betterave», ma phrase n'aurait fait aucun sens. Elle aurait alors été «Nous betterave dans les jours à venir». Ça ne fait aucun sens. Aucun. Zéro. Nada. Je m'écarte encore du sujet. Désolé, c'est le stress.

Enfin, je vais aller attaquer des humains avec mon armée dans pas longtemps.

J'ai d'ailleurs décidé que ce blog servira par la suite de recueil héroïque sur les avancements d'un général puissant. Je parle de moi là.

Bientôt, j'aurai l'opportunité ultime de ma pauvre vie de narval : la gloire d'être un héro... ou alors la mort de l'esprit confus.

Cher lecteur anonyme, il y a un sentiment profond, enfuis dans mon être, il est enterré sous des montagnes d'orgueil et d’ego démesuré bâtit il n'y a de ça pas si longtemps, mais je le sens. Il est là, ce fantôme, ce rappel de mon existence propre. Je guette du coin de l'âme la preuve que j'ai vécu d'une manière précise. Je vois d'un œil intérieur nouveau que malgré toute la confiance que j'ai pus me bâtir, que j'ai pus accomplir un ramassis général massif au sein de mon for intérieur. Cette partie de moi ne veut pas que ne pas s'en aller. Elle fait partie de moi. Je fais partie d'elle. Je me pose des questions sur son véracité même, sur ce qu'elle est et sur ce qu'elle me veut. Mais elle est plus existante que jamais, ça j'en suis sûr.

Cher lecteur anonyme, je suis confus.

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