30/10/2013

Afrique

30 octobre 2013

Des savanes.

Encore des savanes.

Une révolution.

Encore et encore des savanes.

C'est tout ce qu'il y a ici d'abord. Je ne peux sérieusement pas vous situer sur une carte du monde où nous sommes mais je sais deux choses : nous sommes sur Terre (et il était temps, je suis encore sous le choc), fort probablement en Afrique, et Petit-Canard est vraiment un Prince Africain. Pendant que je suis dans le sujet de ce continent, je tiens à préciser que, étant une créature nordique, je ne connait pas grand chose de cette zone de notre planète et donc je me trompe souvent entre les pays. Excusez mon manque de connaissances générales mais pour nous, narvals, des frontières terrestres ne semble pas réellement adéquate pour fonder un pays. Néanmoins, nous comprenons votre envie de vous séparer, mon opinion sur la chose n'est aucunement basé sur des propos raciste, ah ça non ! Voyez-vous, cher lecteur anonyme, je respecte toutes les races et même, ce qui semble évident, toutes les espèces. Mais non ! Je... je ne veux pas dire que je respecte plus les espèces que les races et...

Ah et puis merde. Je vais vous le dire.

Petit-Canard est blanc.

Je ne comprends absolument rien à la situation actuelle. Je vous explique.

Nous sommes présentement dans un palais du Lésotho. Des africains nous entourent, nous apportent constamment à manger, nous soignes, nous fixent et ne cessent de nous demander si nous voulons quoi que ce soit. Ils sont environ une trentaine en rond autour de moi pendant que j'écris ce message, assis au milieu d'une grande suite drapée de rouge et d'or. J'ai peur. Enfin, vous comprenez, ces africains, ces servants, ces majordomes, ces gardes, tout ceux là. Et bien ils sont noirs. J'ai rencontré le père de Petit-Canard. Il est noir aussi. La mère de Petit-Canard est noire. Petit-Canard est blanc.

Petit-Canard, je crois, est albinos.

Enfin, ce n'est pas important, je ne fais que déclaré publiquement ma confusion.

Ce qui est important, ce sont les intentions de notre cher Prince. Mettons nous dans le mode récit narratif écrit au "je".

J'étais seul (au départ) dans ma chambre, pendant que Rutabaga me conversait dans mon cadre de porte, un espèce d'arc munit de voiles. C'est alors que Petit-Canard, propre à son habitude, sortit du placard et se joint à notre discussion. Il eut une idée de génie.

«-Narval, contre qui nous battons-nous ?

-Les humains, et alors ?

-Oui mais, qui d'autres ?»

Sa question me laissa perplexe. Je pris un instant pour réfléchir. C'est alors que j'en vint à la triste conclusion que...

«-On se bat contre les narvals, à cause de Robert.

-Bingo. Et quel peuple océanique hait les narvals ? me demanda-t-il en haussant son mince sourcil.»

Encore une fois, triste conclusion.

«-Tout les peuples marins.»

Voilà une partie de l'histoire que je n'aime pas particulièrement raconter mais voilà. Robert n'est pas nécessairement complètement mauvais. C'est que mon père, Albert N. Solitaire, est le 6ème dirigeant de l'Alliance Narvalienne (regroupant plusieurs créatures des mers, comme les narvals, anciennement, les morses). Il est un tyran. Et bien, pas vraiment un tyran sadique et malade, mais son peuple ne l'aime pas vraiment. Ok, mon père n'est pas un homme bon. Voilà, c'est dit.

Le problème est que Robert n'est pas beaucoup mieux. Peut-être, je dis bien peut-être, les Anciens disaient vrai, qu'il serait un meilleur chef, mais je n'approuve pas sa méthode d'agir.

Comme par exemple, exterminer les morses à cause d'une vieille histoire de guerre.

Peu importe, Robert doit mourir. Revenons à l'histoire.

«-Oui. D'accord c'est vrai, et puis alors ?

-Ne pouvons-nous pas nous allier à eux ?»

C'est à cet instant précis que je réalisais que Petit-Canard était un être hors du commun. J'appelai aussitôt mon père. Il s'assit près de moi et nous commencions nos plans.

Nous allions créer un groupe, une société, une alliance.

Nous allons créer le Conseil des Mers.

Nous avons déjà nous quatres ainsi que l'intégralité de la défense d'un pays d'Afrique.

Et nous auront bientôt l'aide de tous les océans du monde.

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