23/10/2013

Retour en Enfer

23 octobre 2013

Nous sommes presque arrivé sur Terre. Notre capsule est de plus en plus turbulente. La vitesse augmente graduellement Bientôt nous nous écraserons Russie Mon ordi surchauffe Il ferm


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Et bien, Blogger a réussit à enregistrer mon message. Je suis le premier à m'être réveillé. J'ai vérifié : nous sommes tous en vie. En vie et au centre d'une terrible tempête de neige, un blizzard intense et cruel. Un peu de neige pénètre par une légère craque dans la vitre. Ça faisait longtemps que je n'avais pas été en contact avec un phénomène naturel. Pourtant, je en ressent aucun plaisir à cela, car cette nature risquerait d'annoncer ma mort, par la Terre ou par mon oncle. Les ceintures aux planchers nous ont permis de survivre au choc. Mon premier réflexe fut d'aller à la radio. J'y entendis l'apocalypse.

Cette radio doit forcément être réglée sur la fréquence qu'utilise les narvals parce que ce que j'entends, et bien, c'est des discussions militaires de narvals.

Et ils prévoient des attaquent marines. Les narvals veulent recréer un empire. Ils veulent gouverner les mers. Robert veut gouverner les mers. Je m'approche de la radio et je tente de changer les fréquence. Impossible, c'est une radio militaire, c'est sa seule utilité. En fait, pas vraiment. Sa seule utilité est de nous faire désespérer, nous habitants de sas. Parlant d'eux, je me demande s'ils sont réveillé.

Désolé, une bonne journée s'est déroulée. Voyez-vous, cher lecteur anonyme, en vérifiant de nouveau leur état, j'ai vu mon père debout, regardant le ciel et pleurant. Il ouvrit lentement sa bouche sec.

-Nous y sommes.

Ce fut sa seule parole pour une éternelle intervalle de temps. Il continua alors de verser des larmes, là, sur le sol gelé, un mince filet de neige coulant jusqu'à lui. Puis il parla encore.

-Je vais mourir.

Et c'est alors qu'il reçut ma nageoire sur la gueule. Il s'écroula par terre et me fixa, apeuré. Je le pris dans mes bras et versa à mon tour quelques larmes.

-Non, papa. On a pas fait tout ce chemin pour rien.

Il continua simplement à gigoter, son corps froid sur le mien.

-Papa, je vais t'aider. Toi et moi, on va trouvé Robert et on va le faire payer. Tant pis pour la dynastie Solitaire, tant pis pour l'océan Arctique, tant pis pour notre dignité. Il dois mourir pour notre honneur, c'est la moindre des choses. Pour ton honneur.

Je regardai Princesse Rutabaga qui se réveillait lentement.

-Et pour les morses.

-Où... où on est ? demanda Rutabaga, avec un soupçon de confusion. C'est de la neige ? On est sûr Terre ? Je..

Et c'est à ce moment précis que les mots venant de la gueule de la princesse cessèrent d'être des mots. Son extase, à cet instant, se traduisait plutôt par des sautillements et cris de joie. Un de ces cris, légèrement plus aigus que les autres fit sursauter Petit-Canard, qui se retrouva rapidement en position Bruce Lee, prêt à tuer quoi que ce soit. Réalisant rapidement la situation dans laquelle nous nous étions retrouvé, il se mit à danser et à chanter avec Rutabaga, pendant que moi et mon père pleurions dans notre coin.

Par la suite, Petit-Canard efface son sourire et nous déclara qu'il fallait maintenant qu'on s'enfuit d'ici. Nous avions encore beaucoup de nourriture mais nous ne survirerions pas longtemps dans des montagnes comme celles-ci. D'ailleurs, je parierais que nous étions dans l'Himalaya ou quelque chose du genre.

-Bon, je crois pouvoir nous sortir d'ici, annonça le Prince du Malawi.

Il sortit alors de la poche de son manteau un cellulaire flip-flop, des fils électriques et prit une patate dans une boite dans la plancher. Il s'assembla alors une batterie avec les éléments cités et appela quelqu'un.

-Allo ? Ici le Prince du Djiboutji.

-Prince ? PRINCE ? Vous être de retour ?

-Oui, venez me chercher. Triangulez ma position et apportez moi un hélicoptère plutôt spatieux pour moi et l'équivalent de 10 autres personnes.

-Tout de suite !

Environ 2 heures plus tard, un hélicoptère gigantesque armé des drapeaux du Maroc vint nous cherchez. Une équipe d'africains percèrent notre prison et nous embarquèrent. À la fin de la journée, c'est à dire maintenant, nous sommes dans une base militaire. Bientôt, nous serons dans le pays de Petit-Canard.

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